La suite c’est …

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Escale en….. Touraine

Rentrés le 22 décembre pour passer les fêtes de fin d’année avec nos familles et amis.

Nous avons laissé derrière nous les innombrables meutes de chiens agressifs qui nous poursuivaient jusqu’à mettre leurs crocs dans nos sacoches arrières (chute). Yves garde l’empreinte sur une cheville.

Au Pérou, le vote étant obligatoire, sinon amende, nous avons assisté à la propagande de candidats, dans les villages perdus de montagne, avec des maisons repeintes entièrement à l’effigie d’un parti politique souvent représenté par un symbole comme un épi de maïs, un condor, un tracteur, un minerai, etc… pour ceux qui ne savent pas lire. Des haut-parleurs diffusent de la musique dès 6 h du matin accompagnée de slogans, de promesses, et de plus… plus… Pendant la période du vote, la vente d’alcool est interdite. Sauf que, un brouhaha musical sort des gargotes aux rideaux de fer partiellement fermés. Yves y pénètre, plié en deux, et là, on sert …..  de la bière, tout le monde (hommes uniquement) est bien alcoolisé. La police dans les rues ferme les yeux. Cela porte un nom il me semble…

Si nous n’avons pas aimé les chiens, nous avons apprécié la conduite des péruviens que ce soit sur les pistes où les camions attendaient notre passage afin de ne pas nous envelopper de poussière, sur les routes où les conducteurs klaxonnaient gentiment tout en s’écartant généreusement avec des signes d’encouragement.

Le Pérou est le berceau de la pomme de terre, actuellement plus de mille variétés y sont répertoriées. Les marchés en regorgent sur plusieurs dizaines de mètres d’étalage. Merci à Christophe Colomb, grâce à lui nous mangeons des frites…..

Le Pérou est un pays riche (sous-sol) mais les péruviens sont pauvres, voire très pauvres… dixit un péruvien-guide, parlant un excellent français.

 

J’ai dit « escale en Touraine » car la suite vous la connaîtrez d’ici quelques jours….

 

 

 

Entre Canyon, volcans et désert…

Oui, je sais, vous attendez tous les condors…..

Nous aussi nous avons attendu des heures qu’ils daignent prendre leur envol au belvédère à la Cruz del Condor. Mais rien…..

Donc retour à Cabanaconde, village où ces dames portent différents chapeaux.

Jupe longue sur plusieurs jupons et chapeau blanc brodé en rappel aux sommets blancs qui entourent le rio de Colca.

Un autre chapeau est porté, brodé, très coloré avec représentation des volcans aux alentours.

Le canyon du Colca sur 3 jours

Canyon, le deuxième plus profond au monde avec une profondeur de 3400 m. Le rio Colca étant à 2000 m d’altitude environ. Univers vertigineux, minéral, parsemé d’oasis fertiles avec cultures de maïs, avocats, figues, oranges, etc…..

12 villages sont installés dans ce canyon avec un accès piste ou piéton. Le droit d’entrée dans ce canyon est redistribué aux villageois chez lesquels nous pouvons nous loger tout comme se restaurer pour des sommes très modiques.

L’endroit est réputé être celui des condors, il faut croire qu’ils ont déserté puisque nous n’en verrons que très peu.

Enfin un condor, plusieurs essais de vol pour tester les bons courants, le quatrième sera le bon.

Descente de 1200m dans les profondeurs du canyon dont la chaleur est plombante, dans un environnement de sécheresse extrême. A Llahuar, la source d’eau chaude, qui se jette dans la rivière, détend nos muscles de randonneurs.

Peu de monde rencontré sur ces trois jours, on navigue d’un village isolé à un autre en transpirant dans les longues ascensions. Toute cette immensité de paysages semble être que pour nous. Néanmoins, nous assistons aux travaux d’adductions d’eau, les ânes portant les sacs de ciment, le reste étant porté à dos d’hommes (4 ensemble) en relais. Dur labeur pour ces gens, on se croit transporté dans un autre temps….

Chaque plante cherche un peu d’eau, le cactus sert de réservoir à cette plante.

Arbuste avec fruits dans le Canyon de Colca, pas identifié, jus blanc dégageant un parfum agréable. Rencontre avec un guide local qui ne connaît pas non plus. Vos suggestions……..

La région la plus verte et la plus touristique du canyon est l’oasis Sangalle.

Les zigzags à droite, ce que nous remontons pour sortir du canyon soit 1300m en 2h 30mn.

Pampa de Majes (région ouest d’Aréquipa)

Arrivant en fin de voyage à vélo et après avoir parcouru différents paysages on pensait avoir tout vu. Eh bien là, nous avons été fortement impressionnés durant ces 5 étapes dont deux qui nous rappellent l’importance de l’eau, sans elle la vie n’est pas.

On quitte la région fertile de Cabanaconde sur route asphaltée grimpant et descendant dans un désert de cactus. Seuls sur cette belle route, on se laisse porter d’un virage à l’autre, on profite de l’espace.

Huambo, nous acceptons de figurer sur la page facebook de notre hébergeur.

Il faut montrer le jupon du dessous…..

Région de volcans

journée sur piste sableuse recouverte de petits graviers. Les deux montées à 4250 m se font facilement par contre les descentes sont plus risquées avec l’accumulation de sable dans chaque virage, donc prudence, prudence…

On cherche désespérément un coin plat et dur pour planter la tente…. 17 h enfin à 3200 m c’est fait, mais la rivière est devenue rivière de sable.

Rivière de sable.

Nous pensions qu’en redescendant à des basses altitudes nous trouverions de l’eau. Fort heureusement un 4×4 que nous croisons nous offre des bouteilles d’eau.

Un désert incroyable à ne plus en finir jusqu’à Arequipa, presque angoissant,

Le désert rocailleux fait place au désert de sable sans eau et sans ombre.

Qui va manquer d’eau le premier : les cyclos ou cet arbre fraîchement planté?

Ville = oasis avec rio et forte irrigation.

El Cruce ville située sur la Panaméricaine qui traverse la zone désertique. L’irrigation permet quelques cultures. Ici, culture de cactus comportant un feuillet avec petit réceptacle pour récupérer les cochenilles avec lesquelles on fait la teinture naturelle : le rouge carmin.

Aréquipa

Ville de plus d’un million d’habitants située à 2330 m d’altitude. La voie rapide étant en gros travaux, comme de bons cyclos que nous sommes, on force le passage mais au bout de quelques kilomètres on se retrouve sur une piste pour faire notre entrée dans Aréquipa.

Les volcans qui surplombent la ville d’Aréquipa

Le Chachani 6075m

Le Misti 5822 m vénéré par les péruviens

Cathédrale dont la façade est composée de 70 colonnes. Belle roche volcanique blanche.

Des longueurs d’arcades entourent la magnifique place des armes.

Monastère Santa Catalina

L’origine date du 16e siècle avec quelques reconstructions suite à divers séismes. C’est le plus grand couvent du monde avec une superficie de plus de 20 000 m2. Il comprendre 80 maisons, des rues. A l’époque, il était réservé à la noblesse espagnole. Les filles arrivaient à 12 ans, non par vocation mais par obligation, pour 4 ans de noviciat, renfermées seules dans une cellule avec 2 sorties par jour. A 16 ans, devenues religieuses, la vie devient sociale et luxueuse avec des fêtes, des servantes, le tout est financé par une dot faramineuse donnée par les parents. Une réforme en 1871 apportera une vie plus austère et monacale à ce couvent.

Cloître des novices

Cloître des orangers destiné aux religieuses professes.

Rue de Tolède, la plus longue avec des constructions les plus anciennes du Monastère.

Rue de Séville

Filtre à eau avec une pierre volcanique. 4 litres d’eau potable par 24h pour 3 à 4 religieuses.

Actuellement 15 religieuses dominicaines.

La princesse des glaces

1995, le volcan Sabancaya se réveille et réchauffe jusqu’à faire fondre la calotte glacière de son voisin l’Ampato.

Le corps congelé depuis plus de 550 ans de l’enfant sacrifice est projeté de sa tombe dans le cratère.

Photo interdite au musée, elle provient du net. Juanita est visible de mai à décembre pour des raisons de conservation.

Grande cérémonie Inca

Qui consiste à sacrifier un enfant (12/14 ans) de la noblesse en l’offrant aux dieux de la montagne pour apaiser leur colère manifestée par une grande sécheresse ou famine.

Après de longs mois de marche pour accéder à près de 6000 m, on faisait boire de la chicha alcoolisée, des plantes hallucinogènes, coca, une fois endormi l’enfant est sacrifié pour, pensait on, rejoindre les dieux. C’était plutôt présenté comme un honneur.

A ce jour, plusieurs corps d’enfants sacrifiés ont été découverts aux sommets des montagnes du Pérou, Argentine et Chili.

Paracas (bord du Pacifique)

Julio Tello archéologue péruvien , spécialiste de la civilisation Paracas.

Des centaines de momies sont découvertes depuis un siècle.

Pour la noblesse, le crâne devait être allongé, pratiqué dès la naissance avec des planchettes et bandages.

Une autre pratique, ces momies qui datent de plus de 2000 ans sont trépanées. Des hypothèses sont émises entre traumatisme crânien, malade mental afin de faire sortir les mauvais esprits…..

Trépanation

Des puits étaient creusés, les momies étaient par famille. Seuls quelques repères marquaient l’endroit ce qui expliquerait ces découvertes tardives.

Réserve nationale de Paracas et les îles Ballestas

La réserve nationale est composée de 35% de terre (péninsule de sable) et 65% d’océan.

Péninsule aux trois couleurs, rouge provoqué par l’oxyde de fer, jaune à cause du quartz et enfin blanc formé par des cristaux de sel.

Plage de sable rouge provenant de roche volcanique.

Une partie des Îles Ballestas

Des milliers de cormorans recouvrent cette île. Ce sont eux les meilleurs producteurs de guano tant en quantité qu’en qualité.

Cet or « blanc » a provoqué un conflit entre le Pérou, la Bolivie et le Chili en 1879/1884. La Bolivie en a perdu son accès à la mer et le Pérou un territoire.

Les îles sont formées de plusieurs arches.

Pélicans

Les manchots de Humboltd, les cormorans, etc…

Otaries et lions de mer.

Une multitude de fous de bassan.

Pélicans

L’huitrier

Courlis

Géoglyphe haut de 180 m sur un flanc de la péninsule de Paracas. Dessin en négatif creusé sur 50 cm de profondeur. Pas de datation, ni de civilisation…..

Cuisine picantéria d’Aréquipa

Rocoto relleno

Poivron farci de viande ou légumes avec pomme de terre et fromage local.

Chupe de camarones

Grosse soupe d’écrevisses

L’adobo

Plat du dimanche, viande de porc mariné dans la chicha alcoolisée.

On se prête à la préparation d’une sauce…

Cantuta

fleur nationale du Pérou

Fleur sacrée des Incas!!!

A vélo tout est plus beau…..

Lac Titicaca, Ile de Taquilé, l’altiplano…

De Cusco la route, du baroque andin que nous empruntons, est parallèle à l’ancien chemin inca qui partait vers le sud de l’Empire.

Les jésuites y ont construit des chapelles sixtines comme à Andahuaylilas, Huaro et Canincunca aux murs recouverts de magnifiques fresques exprimant une volonté très forte d’évangélisation de la civilisation Inca.

Fresques extérieures et balcon pour les offices destinés à un certain peuple.

Lac Titicaca

Considéré comme le plus haut lac navigable avec une altitude de 3812m. Une circonférence de près de 550 km, des élevages de truites, malgré une certaine pollution au mercure due aux mines d’or situées à une centaine de kilomètres au nord du lac.

Péninsule de Pacachica pénétrant dans le lac Titicana. Statut de femme mariée, le chapeau avec 2 pompons.

Fuyant le tourisme de masse, nous optons pour le côté nature et sauvage du lac en choisissant une barque privée pour nous rendre sur l’Ile de Taquilé.

Ile de Taquilé

1300 habitants, pas de voiture, ni moto, ni vélo, la géographie ne s’y prête pas. L’ile garde son authenticité et ses coutumes, les hommes mariés portent un sac coloré en bandoulière avec pompons contenant des feuilles de coca, les femmes des châles noirs avec des pompons en extrémités.

C’est dimanche matin, jour de messe, par la suite le chef ou responsable débat des litiges rencontrés entre personnes durant la semaine passée.

Visite de ruines Inca, ascension au point culminant de l’ile à 4100 m pour une vue panoramique de 360 degrés sur le lac Titicaca.

Maisons privées mais le travail est collectif.

Tenue traditionnelle, les dames filent tout en marchant et les hommes tricotent….

Coucher de soleil sur le lac Titicaca

L’altiplano

Longue ascension du col « La Raya » à 4339 m, qui nous ouvre la porte sur l’altiplano pendant des centaines de kilomètres. Hauts plateaux arides où des fermes éparses sont cantonnées à l’élevage de vaches, alpagas, lamas et moutons.

Des lagunes viennent adoucir ce paysage austère, elles sont le paradis des oiseaux dont les piaillements rompent le silence de la route.

Lièvre péruvien

Stalactites à 14h30 malgré le soleil.

Au fur et à mesure que l’on s’élève sur cet altiplano l’environnement devient lunaire. Nous avançons sur des pistes sableuses sous le regard étonné des nombreuses vigognes qui détalent élégamment au détour d’une piste.

Eole est violent mais il ne nous aura pas!!!!

On apprécie l’espace sans véhicule sur une bonne piste, un sentiment de grande liberté…

Autour de nous plusieurs volcans dont le Sabancaya qui fume en permanence.

Presque que seuls au monde à 4500 m d’altitude. A droite, on aperçoit 3 vigognes.

4910 m col de Patapampa : on a pédalé plus haut que le Mont Blanc!

Univers de petits tas de pierres, lieu de prières pour les dieux des montagnes appelés les « Apus ».

Très longue descente afin de quitter l’altiplano où nous sommes restés 10 jours. Immensité lunaire rocailleuse. 3600 m Chivay avec une sensation d’être au niveau zéro et des degrés en plus.

Site funéraire de Sillustani

Grand site funéraire datant de la période « colla » (1000-1400 ans) avec des tours carrées. Les tours rondes sont des constructions Inca, une petite ouverte à l’est servant à l’entrée des momies. Chaque tour (tombe) pouvait réunir jusqu’à 10 personnes d’une même famille.

Sillustani, nous pratiquons le tourisme rural qui profite directement à l’habitant. Habitat typique de la région en forme carré où vivaient plusieurs familles. Une association de femmes fait fonctionner le système en proposant aussi leur propre artisanat. Dommage que le prix des repas soit 4 fois supérieur à la normale.

Région du quinoa, qui sera récolté en mai

La générosité Péruvienne pour des voyageurs à vélo : sur la route des véhicules s’arrêtent, nous offrant du pain, de l’eau, panetton aux pépites de chocolat….. Dans un village à 4450 m au vent glacial deux jeunes femmes iront jusqu’à nous prêter leur chambre afin d’éviter un bivouac ….

Nous laissons nos compagnes de quelques jours pour se diriger vers le Canyon del Colca pour un trek de 3 jours.

Peut-être avec les condors

Cusco, entre culture et trekkings

Cusco près de 500 000 habitants avec une place des armes entourée d’arcades, nombreuses ruelles étroites, pentues aux pavés ou galets parfois disloqués.

Très nombreuses églises dont une superbe cathédrale flanquée de chapelle de chaque côté pour les séismes. A l’intérieur le retable est recouvert de feuilles d’or et d’argent.

A proximité l’église de Jésus qui possède le retable le plus grand du Pérou 21 m x 12 m recouvert de feuilles d’or.

Cusco : rues touristiques aux maisons coloniales avec balcons bois.

Cusco : capitale de l’empire Inca a conservé beaucoup de murs de l’époque. Dans une ruelle on y observe une pierre avec 12 côtés.

Bicentenaire de l’indépendance (1821-2021).

Samedi 10 novembre, on assiste au lancement des festivités, discours des officiels, levers du drapeau Péruvien ainsi que de celui de Cuzco, l’hymne national. Avec une telle avance les fêtes s’étaleront sur 3 ans!

Danses, tenues traditionnelles, musiques, plusieurs régions sont représentées ou se mêlent religion, éducation, humanitaire, droit à l’égalité et protection des enfants.

Trek sur la journée

La Rainbow Montain avec un retour par la Red Valley.

Vue du départ du trek.

800 m de montée pour dépasser les 5000 m d’altitude dans un décor irréel avec une descente sous la grêle.

Rainbow Montain ou la montagne aux 7 couleurs

Red Valley : c’est tout simplement grandiose. Immense vallée rouge où l’herbe et des touffes de mousse arrivent à pousser sur cette roche parfois réduite en poussière. Un régal dans la descente pentue que l’on dévale en courant.

Yves dans ce désert rouge.

La vallée sacrée de l’Empire Inca

Sur 2 jours en saut de puce de collectivo en collectivo et taxi non officiel.

Le fond de la vallée qui s’étend sur plus de cent kilomètres est très fertile puisque le rio de l’Urubamba y coule.

Pisaq : les terrasses

Pisaq : le temple du soleil, au centre le gnomon qui accroche le soleil et indique le solstice d’hiver et d’été.

Pisaq : jour de grand marché sur lequel nous nous restaurons.

Ollantaytambo : tenue locale

Ollantaytambo : temple du soleil aux pierres de granit rose pesant plusieurs tonnes.

Ollantaytambo : à l’opposé de la montagne l’effigie du serviteur du dieu Soleil. A droite des greniers pratiquement inaccessibles pour stocker les céréales. Comment sculpter ou construire sur ces hauteurs à l’à-pic?

Ollantaytambo : la fontaine de purification pour la princesse Inca.

Les Salinas à Maras

Une source d’eau chaude très salée coule du haut de la montagne. Un système de rigoles alimente chaque parcelle. Ces salines sont la propriété des familles de la ville de Maras. Elles en possèdent 2 à 3 bassins, le sel est ensuite géré par la commune.

Moray : notre dernier site Inca

Moray : laboratoire inca, 12 terrasses circulaires afin d’obtenir 5 degrés de différence entre les terrasses et expérimenter les différentes cultures.

 

Salkantay : trek de 5 jours pour finir avec le Machu Picchu

 

Départ de Mollepata, groupe de 17 dont 14 trentenaires. Avais-je besoin de vous le faire remarquer?

Très bonne ambiance, notre condition physique nous a permis de faire un groupe homogène. Partage d’une même passion entre français, belges, tchèques, espagnols, brésilien, andorran et néerlandais.

4359 m laguna Umantay, au dessus le glacier. Belle ascension sous le soleil qui apporte de magnifiques reflets….

Une ascension sur la crête afin de mieux profiter du panorama et constater que la couleur des eaux est changeante, d’un bleu laiteux, magnifique !!!

Montée au col du Salkantay à 4630 m, devant nous le sommet du Salkantay à 6264m.

C’est le brouillard qui nous donne rendez-vous au col avant d’effectuer une longue descente de 1700 m de dénivelé.

Cascades nombreuses sur le trek

On aperçoit des nacelles qui servent à traverser les vallées (comme dans les documentaires télé).

Sahuayacu/Playa

Visite d’une famille péruvienne dans laquelle les enfants de Bernadette ont travaillé pendant quelques mois.

Gloria nous fait découvrir ses cultures de pommes de terre, d’avocatiers, de bananiers, plusieurs plantes aromatiques, médicinales et surtout l’étendue de caféiers bien garnis en grains. Café que nous avons pu déguster. Elle nous hèle un taxi pour notre retour à Santa Térésa afin de rejoindre notre groupe. 12 km de brousse à travers de hauts bananiers.

Pendant ce temps, les autres sont allés détendre leurs muscles dans les eaux chaudes à Santa Térésa.

Notre quatrième nuit sera en hôtel à Aguas Calientes afin de partir pour l’ascension du Machu Picchu dès 4 h du matin.

On transpire dans la montée de ces hautes marches, chaleur, moiteur, mais arriver avant la foule permet de profiter de la beauté du site.

Nous arrivons… dans le brouillard, la cité dort encore, quelques minutes plus tard le soleil, lentement, fait disparaître ce voile. Et là, tout d’un coup, le Machu Picchu nous apparaît, majestueux, entouré de sommets.

Le mystère reste entier quant à sa découverte seulement en 1911 par un américain, les espagnols ignoraient ils son existence, pourquoi une telle cité dans un endroit aussi inaccessible, les techniques de construction, etc…. Toutes les hypothèses ont été émises, aucune n’a été confirmée.

Type de construction

Inti (soleil en quechua) la pierre où le soleil s’attache.

Après des levers entre 4 et 5h 30 nous rentrons avec un gros manque de sommeil, un jour de repos est nécessaire avant de reprendre la route.

Direction le lac de Titicaca……

Liberté…….

Vie de nomade…….

Que nous retrouvons avec plaisir.

Au coeur de l’Apurimac

600 km d’Ayacucho à Cuzco par Abancay par un itinéraire très accidenté.

Ayacucho à Andahuaylas

245 km avec un passage de col maxi à 4400 m, le point le plus bas à 1900 m.

Successions de longues montées, longues descentes, sous la grosse chaleur ou le froid quand ce n’est pas la pluie ou la grêle. Le décor change en permanence, on s’émerveille des couleurs, on se désole de régions désertiques jusqu’à trouver un toit dans un village perdu et c’est un bonheur tout simple, les rencontres, les échanges…….

Nous quittons nos charmants hébergeurs Alicia et Carlos qui nous remet un pin’s du Pérou.

43 km d’ascension pour atteindre le premier col Toccto à 4240 m, le froid a remplacé le soleil, 17 h il est temps de chercher un emplacement de bivouac dans cette immense désolation.

18 h 30 il fait nuit, une voiture de police nous a repérés, 2 policiers armés de mitraillettes arrivent à notre hauteur, simple contrôle afin de savoir si tout se passe bien. 19 h 30 une nouvelle voiture de police arrive en nous demandant avec insistance d’aller camper à 6 km plus loin en invoquant le très mauvais temps pour cette nuit. Evidemment nous ne bougeons pas. 20 h, il pleut très fort, orage qui tonne et pour finir mon chapiteau s’écroule sous le poids de la grêle…… très mauvaise nuit…..

Juste avant le col à 4400 m le bonheur de rencontrer des vigognes (animal sauvage) dans ces immenses prairies désertiques.

Ocros : grand déballage pour séchage des toiles mouillées de la nuit et de nos tenues du jour avec une descente de 30 km sous une pluie glaciale, nous arrivons frigorifiés.

1900 m Rio Pampas

Curieusement aujourd’hui c’est sous 40 degrés que nous grimpons dans un décor de plantations de papayes, mangues, bananes, avocats et canne à sucre.

Oh combien on imagine le plaisir de cette Péruvienne à surveiller son troupeau devant un panorama pareil!!!

L’horizon est infini……

De petits cactus forment des grosses touffes blanches

Parsemées de fleurs jaunes lumineuses.

Après la montée de 38 km au col Soracocha à 4260 m avec un dénivelé de plus de 1400 m, dans une descente qui fait 45 km, on se sent aérien comme un oiseau qui plane au dessus des montagnes…. un pur bonheur.

C’est la région des pommes de terre, du maïs et des avocats, d’ailleurs lors d’un pique nique nous avons fait une récolte sauvage.

Champ de pommes de terre en fleurs

Un regard sur Andahuaylas

Forteresse de Sondor

Site archéologique de la civilisation Chanka (période de 1000 à 1430 ans) que les Incas ont combattu et incorporé à leur Empire.

Brouillard dense, il nous faut chercher chaque site

L’escalier de la pyramide menant aux sept paliers

Par la suite les Incas on fait leurs temples

Laguna Pacucha

Lac d’une circonférence de 15 km, sauvage, entouré de cultures, de petits villages ainsi que de restaurants dont la spécialité est le « ceviche« .

Une légende veut que les habitants de cette vallée étaient méchants. Une sorcière implora les éléments du ciel afin d’inonder la vallée. Depuis des sirènes hommes-femmes attirent les touristes pour les noyer….

Jour de Toussaint : jour de fête avec un très long défilé musical composé de jolis petits anges blancs.

La coutume est de déguster des pains sucrés, nous ne manquons pas bien sûr de savourer ce pain.

De Andahuaylas à Abancay

151 km sur deux jours de montagnes russes, point le plus haut à 4200 m et le plus bas 1800 m.

L’habitat à 3500 m

Une nouvelle fois nous dépassons les 4000 m et redécouvrons depuis longtemps les sommets de plus de 6000 m enneigés.

Bernadette dans la dernière ascension de la journée (670 m de dénivelé sur 18 km) pour atteindre Abancay.

16 h, on ne peut pas faire meilleure entrée dans une ville ….. nous sommes absorbés dans ce long défilé coloré….. fête du 2 novembre !!!!! Magique, toute fatigue disparait….

Abancay : jour de repos

Nous choisissons une balade dans le sanctuaire national d’Ampay. Nous pénétrons dans une immense forêt composée essentiellement d’un conifère natif du Pérou : le intimpa, variété de sapin aux tiges très souples. Le lichen enveloppe complètement les troncs et les branches d’arbres qui servent de tuteurs à de nombreuses variétés de fleurs.

Nous atteignons une première lagune située à 3275 m d’origine glacière après 1 h 30 de marche.

Variété de fuchsia qui, ici, est un arbre.

Des lupins qui font 2 m de hauteur.

De superbes bromélias poussant sur les intimpas.

Joli papillon de 10 cm d’envergure.

Belle famille péruvienne avec deux mamans, six enfants et un bébé grimpant à la première laguna.

Deuxième laguna à 3875 m d’altitude où nous faisons notre pause pique-nique. Nous y verrons deux baigneurs…. brrrrrr

En définitive, notre journée de repos s’est résumée en une belle randonnée avec 1000 m de montée et idem en descente……

On s’est posé la question : est ce l’altitude qui nous atteint ? toujours et encore…. ce qui est sûr, c’est que nous sommes bien et en forme après 1 mois et demi de voyage à vélo.

Abancay à Cusco

200 km avec toujours de très longues ascensions qui avoisinent les 38/40 km. On navigue entre 1800 et 4025 m entre cultures et terres en pleins labours suivant l’altitude. Chacun prend sa cadence avec ses pauses photos, en-cas, admiration du paysage. Ascension en solitaire qui invite à la méditation, aux réflexions et on se retrouve pour le pique-nique en commun.

La montée n’est pas visuelle mais bien réelle……

Sur la route, arrêt a Saywite pour admirer ce monolithe de 4 m de diamètre pesant plusieurs tonnes. D’origine Inca datant de 1400. Gravée sur la surface supérieure, cette pierre représenterait l’empire Inca avec la ville de Cusco, le Machu Picchu, l’Amazonie, les animaux symboliques, etc…..

Le temple et sa porte du soleil.

Les méandres du rio Apurimac

Depuis Ayacucho, la météo n’est plus la même. La température atteint facilement les 40 degrés en fin de matinée, midi le ciel est très noir comme sur cette photo, on ne s’inquiète plus, on a l’habitude, l’orage et les éclairs tournent dans l’air tout l’après-midi et c’est vers 17 ou 18 h que la pluie torrentielle arrive et peut se poursuivre jusqu’à tard dans la nuit.

Sourire d’une jeune maman péruvienne à Kishuara.

7 novembre, Cusco pour 11 jours de visites et treks……

Vallée du rio Mantaro

Départ de Huancayo par une route secondaire, mauvaise pioche, celle-ci est en travaux, graviers sur près de 30 km. Nous empruntons une piste d’altitude (4160m) sur 10 km afin de récupérer la carretera central. C’est à 17h30 mn que nous arriverons à trouver un « hospedaje » à Acostambo.

Plus de 200 km à flirter avec le rio Mantaro qui irrigue cette large vallée fertile et verdoyante. Les descentes sont spectaculaires entre étroites gorges, cactus, soleil, pluie aussi. Même si nos cartes mentionnent cette route en rouge c’est essentiellement de la piste, parfois un chemin de terre. Nous avons néanmoins beaucoup apprécié cet itinéraire sportif (quand on descend il faut remonter) pour sa beauté. Route qui était interdite il n’y a pas si longtemps, elle était sous l’emprise des violences du Sentier Lumineux.

Parmi les petits villages traversés, nous avons constaté la présence policière qui maintient la sécurité avec des contrôles. Le calme revenu, le gouvernement ainsi que les villageois de retour sur leurs terres œuvrent à redynamiser cette belle vallée.

Huanta : nous changeons de décor en entrant dans un univers de canyon, cactus géants, formations rocheuses de style « cheminée de fées ».

Rio Mantaro

Jolie cascade composée de roche calcaire ……

Vestige d’un pont colonial à Izuchara.

Joli village de Caceres, fleuri et très propre.

Encore des constructions en adobe (terre, cailloux, paille).

Lors des montées, la photo est une bonne excuse pour la pause.

Reste encore quelques ponts en bois

Époustouflant !

Les cheminées de fées

C’est jour de pluie…

Nous traversons une grande région de canyon, roche rouge, cactus…..

Ayacucho

Ville de 180 000 habitants située à 2760 m où il fait bon déambuler dans ses ruelles étroites et pentues. Sa place d’armes entourée d’arcades qui sont la porte d’entrée de belles et grandes demeures de l’époque coloniale.

Une excursion en minibus nous permet de découvrir :

Exceptionnelle, rarissime, la puya Raimondi dont je vous ai déjà parlée qui ne fleurit qu’une fois dans sa longue vie…. le bonheur d’en voir au moins une.

Une partie des fleurs de la hampe florale qui fait le bonheur d’une multitude d’insectes.

Ayacucho

Notre première approche de la culture Inca.

La culture Inca commence vers l’an 1200 mais c’est en 1438 que l’empire étend ses frontières avec l’Equateur, la Colombie, le nord du Chili et de l’Argentine. Cet Empire prendra fin en 1532 avec l’arrivée des Espagnols guidés par Pizarro.

En l’espace d’un siècle, un énorme réseau de chemins de communication (20 000 km env.) sera construit.

Vilcas Huaman situé à 110 km au sud d’Ayacucho

La pyramide de l’Inca qui régnait sur le peuple comme le descendant direct du dieu « soleil ».

Eglise catholique construite sur les fondations du temple du dieu soleil de l’Inca.

La statue de l’Inca trône sur la place du village.

Lors de catastrophes naturelles, un sacrifice humain était pratiqué en choisissant les femmes, hommes, enfants aux traits parfaits. Ils étaient égorgés ou enterrés vivants en offrande au Dieu Soleil.

Ayacucho : le berceau du sentier lumineux

Groupe terroriste armé composé de 20 000 adhérents, avec à sa tête un professeur de philosophie (en prison depuis 1992). Ce groupe pris naissance fin des années 60 pour arriver sur la scène politique en 1980. Les violences, tortures, assassinats dureront jusqu’en 2000 (70 000 victimes et des milliers de disparus).

Musée modeste créé par les familles des victimes et l’Etat.

Peintures exprimant les souffrances.

Petit retable en bois avec personnages représentant scènes de vie, de violence et enfin la réconciliation.

Ayacucho : haut lieu de l’artisanat

Nous visitons des ateliers de potiers et de tisserands. L’artisan professionnel prend le temps des explications, démonstrations à l’appui. Les teintures sont naturelles, le travail de l’artisanat se fait dans le respect d’une charte environnementale.

Ce professionnel « famille Gallardo » est de renommée internationale. Il a exposé en Europe et notamment en France, très joli travail.

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Un grand maitre de l’artisanat péruvien : Joaquim Lopez Antay, sa spécialité les retables aux petits personnages en plâtre et pomme de terre.

Culture Wari

(près d’Ayacucho) période pré-inca de 600 à 1000 ans

Les poteries

Nos autres découvertes culinaires :

Le cuy (cochon d’inde) c’est le repas d’Yves.

Empanadas, délicieux et moelleux, pâte fourrée d’une viande goûteuse.

Humita salada légèrement sucré à base de maïs.

Chicharones, chez nous les rillons de Touraine. Exactement le même produit. Qui en a la paternité : la Touraine ou le Pérou?

Des rencontres……

Avec dégustation du vin d’Ica et de l’alcool très fort le Pisco.

Des essais de nos vélos chargés

Vie au grand air, prendre le temps du partage, de la communication…..

Toujours en altitude……

De Oyon jusqu’à Cerro de Pasco

De surprise en surprise, nous pensions récupérer une route pour rejoindre Cerro de Pasco et en finir avec ces pistes éprouvantes.

3 jours d’efforts, de grand froid, de poussière avec les camions au passage incessant travaillant à la réfection des pistes ainsi que dans les mines alentours. L’avancée étant très lente nous serons obligés de faire un bivouac à 4552 m près d’une lagune juste avant l’ascension du col.

Les longs camions sont obligés de négocier les virages.

Bivouac à 4550 m près d’une laguna, juste avant le col. Nuit glaciale avec le bruit d’exploitation de la mine. A 7 h du matin il fait -5 degrés. Brrrrrr……

Lieu de vie d’exploitation de mines.

Col à 4737 m, nous avons terminé à pied les 2 derniers kilomètres.

Les hommes de chantier nous admirent, chacun veut sa photo avec ces « gringo » un peu fou.

Une fois le col passé, c’est l’éblouissement de l’autre côté avec l’altiplano à 4600 m, les lagunes, les verts pâturages immenses avec élevages de moutons, alpagas, lamas, quelques grandes fermes.

Les couleurs des roches vont du vert à l’ocre en passant par le jaune.

En cours d’après midi la grêle s’abat sur nous….. la chance, un petit village avec seulement quelques maisons, un homme nous propose un hébergement……

Voici un exemple de la façon dont on dort !!!!!

Malgré les températures glaciales, les maisons ne possèdent pas de chauffage….. les portes et fenêtres sont toujours ouvertes, les femmes se promènent en s’enroulant dans des couvertures……. les lits comportent 5 à 6 couvertures. L’eau est très souvent froide pour ne pas dire glacée, on fait l’impasse de la toilette sur 3 à 4 jours.

Les péruviens sont toujours heureux de rencontrer des étrangers.

C’est une journée…    « secoués comme des bouteilles d’orangina ».Toujours une vue spectaculaire sur les Andes enneigées.

Il est 12h, altitude plus de 4000m, très froid, le soleil est auréolé !!!! Je ne connais pas ce phénomène et jamais vu auparavant. Si quelqu’un connaît……

Un lama bicolore

L’alpaga avec ces nœuds aux oreilles….. tout un troupeau ainsi, mignon non!!!!

Banlieue de Cerro de Pasco, important centre minier à ciel ouvert sur 2 km. Exploitation d’argent, cuivre, zinc, plomb. Forte contamination des rivières. Ville triste, laide, fait partie des villes les plus polluées, réputée pour être très froide (on confirme) et aussi la ville la plus haute de la planète avec ses 4380 m d’altitude pour 70 000 habitants.

Direction sud jusqu’à Huancayo sur une route asphaltée !

 

7 heures du matin, départ de Junin avec une bonne soupe chaude aux pommes de terre et œuf dur.

Junin 4100 m

Obélisque qui symbolise l’une des dernières batailles (1824) d’indépendance menée par Bolivar. L’indépendance du Pérou ayant été proclamée par San Martin en 1821.

A plus de 4000 m, nous arrivons dans le froid et le brouillard dans un lieu inhospitalier…….

Tarma 3060 m, surnommée la « Perle des Andes » pour la culture de ses différentes fleurs qui inonde toute sa vallée fertile. Une descente vertigineuse à vélo sur 27 km.

Tarma la température y est plus douce, jolie ville très animée avec un marché géant le dimanche.

Panorama d’altitude puisqu’il faut remonter à plus de 4170 m…..

Laguna de Paca à Jauja

Belle mais trop aménagée touristique.

Jauja : une réplique de Notre Dame de Paris

Jauja nous restons pour assister à une procession « Santa Rosa » protectrice de la ville. La fête et les processions durent du 1er au 31 octobre.

Couvent Santa de Rosa de Ocopa

Fondé en 1725 afin de former des missionnaires pour évangéliser les indiens d’Amazonie.

En 1824, les prêtres chassés par Bolivar, le couvent devient enseignement public,  maintenant c’est un superbe musée.

Cette scène représente la période d’évangélisation.

Début de la vallée du Mantaro, nous en profitons pour y découvrir les petits villages d’artisans locaux. La fabrication de bijoux en argent à San Jéronimo, fabrication de vêtements, couvertures en laine d’alpaga (extrêmement doux) à Hualhuas, la poterie à Cochas Grande.

Tissage de la laine d’alpaga.

Cochas Grande village de poteries

Les écoliers

Tenues obligatoires, nous assistons à la rentrée du matin avec contrôle de la tenue, mise en rang des élèves, fermeture des portes et nous entendons comme un « hymne ».

Une école primaire, apprentissage de la culture des plantes, leurs bienfaits, sensibilisation à l’environnement, etc….

Nous continuons à découvrir la gastronomie péruvienne

La pachamanca : plat réalisé uniquement le week-end et jours fériés. Composé de 1 à 3 viandes, patates douces, fèves, maïs moulu, herbes.

Ce mets cuit à l’étouffée dans une auge en pierre avec des braises et pierres chaudes.

Le ceviche : plat de poisson froid, cru, mariné dans un jus à base de citron vert, des algues, du maïs grillé, des oignons, patate douce, courge, vraiment rafraîchissant et délicieux.

De délicieux ´petits pains ronds au maïs, au trigo, au piso.

Le maca : petit tubercule avec lequel on fabrique, entre autres, une boisson pleine de vertus.

Délice de rue : riz au lait avec confiture de prunes.

Huancayo ville de 370 000 habitants où les routes sont encombrées essentiellement par les taxis et les collectivos, on passe notre chemin.

A bientôt………

Peru’s great divide !!!!!

Cette fois c’est le vélo……..

Départ de Huaraz 3000 m pour atteindre Conococha à 4100 m sur une excellente route avec peu de circulation.

De Conococha nous empruntons le fameux sentier ou piste qu’on appelle la séparation des eaux et qui serpente dans la cordillère Huayhuash.

C’est l’isolement qui commence avec ces incertitudes comme l’eau, la nourriture, l’hébergement ou le campement, donc nous partons avec des provisions pour plusieurs jours.

C’est 228 km de pistes caillouteuses, sableuses qui montent, descendent, qui tournent en épingles à cheveux avec un dénivelé négatif total de 5200m et en positif 4000 m. Nous mettrons 7 jours pour effectuer ce parcours difficile, éprouvant, avec des moments de découragement, d’extrême fatigue, en rêvant même de voir passer un pickup.

La récompense de tous ces efforts est là en permanence tout autour de nous…. ces montagnes majestueuses aux couleurs parfois chatoyantes, ces hauts plateaux, ces vallées vertigineuses, ces gorges, ces régions où ne poussent que des cactus. On s’arrête émerveillé devant des condors qui tournoient au dessus de nos têtes. On s’étonne de ces tous petits villages perdus dans ces Andes aux maisons sans chauffage.

C’est tout simplement spectaculaire, géant, une beauté qui donne le vertige!!!!!!

Départ de Huaraz.

Groupe d’alpagas au bord de la laguna.

Conococha 4100 m ici on démarre la piste sans possibilité d’en sortir.

Nous laissons les cimes blanches derrière nous.

il faut parfois pousser à deux.

Heureux, nous allons enfin faire de la descente, enfin c’est ce que nous pensions à ce moment, la réalité était tout autre….

Rajan, à l’aide d’un policier nous réussirons à déjeuner, voici la cuisine et sa cuisinière.

Voici ce que nous descendons et montons après maintes arrêts pour le souffle.

Village de Llipa où nous dormirons.

On est passé là bas, non plutôt là.

La piste est souvent douloureuse mais le décor est majestueux.

Devinez qui sont ces petits terriens qui arrivent à vélo ?

Au pays des cactus géants notre Yves est petit, mais lui au moins est plus doux avec nous.

Roches aux couleurs dorées!

Tumac, village 2 maisons dont une fait boutique. Le bonheur, on est hébergé et nourri dans ce décor de cuisine où un élevage de cochons d’inde circule sur la terre battue en mangeant le maïs.

A 84 ans, elle cuisine, se chauffe au soleil l’après midi. Elle voit ma bague et nous explique qu’elle a perdu son mari en avril dernier.

Nous testons l’eau chaude à plus de 40 degrés à Tumac.

Cette araignée qui fait 10 cm de long se trouve dans la rocaille, qui peut dire son nom et sa dangerosité ? Je n’ai pas trouvé sur le net.

Au village de Yochhi nous ne trouvons rien pour dormir alors on se met en quête d’une surface plane non caillouteuse quand un homme s’approche de nous et nous propose la cabane à moutons, on fera avec en mettant une bâche sous nos duvets. Générosité de la personne qui nous offre une quarantaine de petits pains ronds.

Déception le lendemain matin, le ruisseau qui coulait à plein a été dévié, on repartira avec peu d’eau.

En admiration !

En repos !

Bivouac à 4460 m juste avant le col de Pacomayo qui se trouve à 4540 m, pas de replat avant. Nous installons notre campement sous un vent glacial. Au petit matin tout est recouvert d’une pellicule blanche de gelée.

Pause pique nique devant l’immensité des montagnes.

4850 m, laguna au col Punta Chanca

Le souffle, les jambes nous manquent mais nous sommes heureux d’être là parmi ces géants, nous si petits.

Oyon….. ouf nous y sommes arrivés, par une vingtaine de kilomètres sur route bitumée.

Voilà quelques plats péruviens qui nous requinquent :

Saladier de soupe délicieuse composée de pâtes, d’œuf, de viande, de pommes de terre, ciboulette, etc….

Gros plat de « tallarin saltado »

« bistech a lo pobre » Biftek du pauvre, le plat préféré de Yves.

Aujourd’hui c’est repos nécessaire pour tous…….

Avant de repartir à l’assaut du prochain col, qu’on espère asphalté, à 4766 m.

Huaraz et la cordillère blanche

Trek laguna Wilcacocha sur la journée

Notre voyage va se dérouler entre 3000m et 4500 m d’altitude, parfois plus!

Le soroche ou mal des montagnes nous guette… céphalées et divers désagréments nous attendent. Un seul remède, nous acclimater progressivement. Et un autre plus ou moins licite, la coca. On fera comme les locaux…

Notre hôte Umberto nous conseille une petite randonnée locale, la laguna Wilcacocha. On s’y rend en « collectivo », minibus surchargé! Très aimablement des péruviens nous cèdent leur place, ceci nous évitant de voyager plié en deux voire en quatre!

Le lac peut être atteint par une piste qu’utilisent les locaux ou par l’ancien sentier sur lequel on ne rencontre que des touristes au souffle court.

Le lac est un peu décevant par contre la vue est splendide sur la Cordillera Blanca.

Au retour nous affronterons une bande de joyeux gamins qui nous ficellent par jeux. Bernadette nous libère en distribuant quelques biscuits !

Chavin de Huantar

Longue journée culturelle nous attend. Nous partons en excursion pour le site très réputé de Chavin de Huantar. c’est une balise essentielle quand on s’intéresse aux civilisations précolombiennes. Chavin était un grand centre religieux ou les populations en provenance des quatre coins des Andes se rendaient pour écouter les Oracles. la mescaline, la coca,la Chicha, et autres hallucinogènes étaient de la partie.

Le site est grandiose divisé en deux parties.

La plus ancienne « tempo viejo » consiste en un édifice abritant des galeries souterraines et depuis toujours 1300 av JC l’idole sacré de la culture Chavin, le lonzon monolithe en granite sculpté de 4. 60 m de haut. D’autres idoles de pierres ont été exhumées par les archéologues la stèle de Raymondi et l’obélisque de « Tello« .

La partie plus récente le Castillo date de 500 av. J.-C. galeries et têtes sculptées transportées au musée en font l’originalité.

La visite du musée retrace les origines et le développement de la culture « chavin » on y retrouve notamment les fameuses têtes sculptées et l’obélisque.

Au retour passage de col à près de 4290 m, neige ! que sera notre avenir de pauvres cyclotouristes?

Punta de Callan

Nous avons récupéré nos vélos, une petite ascension jusqu’à 3600 m dans la cordillère noire, mes maux de tête ont repris et l’orage devient très menaçant. Une belle vue sur la ville d’Huaraz.

Glacier Pastoruri

Un minibus nous conduit au coeur de l’immense parc national du Huascaran qui compte plus de 660 glaciers. Piste sur 40 km pour arriver à 4600m.

Large vallée d’origine glacière, de hautes sentinelles « les puyas Raimondi » montent la garde de ces hauts plateaux où se trouvent des lagunes, faune et flore diverses.

Arrivée au glacier après une bonne heure d’ascension très très lente.

Puya Raimondi qui a une unique floraison dans sa vie de 40 à 100 ans. Sa ample fleurale peut compter plus de 2000 fleurs.

4 jours de trek sur le Santa Cruz

3 h de mini bus en traversant la région fertile d’Ancash et une longue ascension sur piste vertigineuse pour accéder au point de randonnée.

C’est tout simplement spectaculaire, grandiose, passer le col Union à 4760 m et se dire que au-dessus de nous il y a encore 2000 m avec le plus haut sommet le Huascaran avec ses 6763 m. Nos campements sont sur de hauts plateaux dominés par les cimes blanches dentelées qui se détachent sur un ciel bleu azur. Nous verrons le Paramount ( celui de présentation des films d’autrefois).

Les photos parlent d’elles-mêmes :

Notre premier campement !

Un habitat encore occupé par une femme âgée alors que tout ce qui concerne le parc national a été évacué, seuls les troupeaux occupent l’espace avec la faune sauvage.

Une lagune bien colorée

Oie de montagne

Lagune devenue désert de sable suite à l’important séisme de 1970

Juste avant le passage du col Union à 4760 m, on quitte la vallée de Santa Cruz.

Village sur la descente de Vaqueria.

Une idée des pistes que nous empruntons en bus, attention au vertige.

Lagune idyllique……

Hungay

Arrêt pour une visite au village de Hungay devenu parc souvenir suite au séisme de 1970 qui ébranla une partie du glacier nord Huascaran qui vint boucher le rio Santa pour  ensuite finir sa course folle en anéantissant le village, le bilan fut terrible…  20 000 morts.

Après ces quelques jours chez notre guesthouse Humberto et son épouse Gladys nous reprenons la direction du sud avec nos vélos.

Un grand merci à Humberto et son équipe pour leur gentillesse,  attention, connaissances ainsi que leur grand professionnalisme.